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le barreau d'chaise

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8 janvier 2005

Orphelins

Je viens tout juste de terminer la lecture du livre de Gaétan Breton dont je vous avais parlés précédemment, Les Orphelins de Bouchard. Le bouquin traite des politiques du gouvernement de Lucien Bouchard, suite à la défaite du référendum de 1995. Le livre met aussi sur papier, les différents niveaux de gestions des avoirs, non seulement au niveau de la santé et des services sociaux, mais aussi dans l'enjeu principal actuel qu'est la mondialisation. D'ailleurs, par surprise, le livre traite plutôt des revers de l'idée de mondialisation des marchés plutôt que des politiques de Bouchard lui même. En faits, la conclusion de Breton explique cette facette du livre: " Ce livre peut sembler ambivalent. D'un côté, il s'attaque directement, dès son titre, au gouvernement et à la politique de Lucien Bouchard. De l'autre, il semble les excuser en montrant que la situation est mondiale. Il est vrai que la situation politique du Québec s'inscrit dans un courant international. [...]".

À la lecture de ce livre, on prend conscience des fonctionnalités de bien des règles et programmes gouvernementaux en matière de finances. Comment, une compagnie fait-elle pour sauver des paiements d'impôt? Quels sont les impacts qu'on eu certaines décision. Le texte est enrichis de divers tableaux appuyant les faits amener.

Bon coup, pour les amateurs de politique.

Les Orphelins de Bouchard, BRETON, Gaétan. Éditions Triptyque, coll. Controverses, Montréal, 2000. (17.00$ chez Archambault)

>>> Nos gouvernements sont devenus des succursales des « mondialisateurs ». Sur ce plan, le gouvernement de Lucien Bouchard n'est pas le moindre. En décrétant la disparition de l'État, providence ou pas, la mondialisation fait des orphelins.
Nous devenons d'abord orphelins d'une démocratie qui nuit aux intérêts de la grande entreprise et qui, en conséquence, subit des transformations importantes. Nous devenons aussi orphelins d'un État qui abandonne de plus en plus les démunis à leur sort de rejets d'une nouvelle économie pour laquelle les bras sont moins nécessaires.
Ce sont les deux faces d'un même phénomène dont nous suivons les traces chez nous, dans notre vie quotidienne et dans la mise en condition idéologique que nous subissons jour après jour. En ce moment, comme Maurice Duplessis avant lui, Lucien Bouchard sert d'homme à tout faire des grandes entreprises et fabrique les orphelins en série.

>>> Gaétan Breton est professeur au département des sciences comptables de l'UQAM. Souverainiste convaincu, mais péquiste repenti, il trouve dans l'écriture une nouvelle forme de militantisme. Coauteur avec Jean-François Blain de l'ouvrage Les mauvais coûts d'Hydro-Québec, Les orphelins de Bouchard est son deuxième livre.

  **Disque du moment: (What's the Story) Morning Glory - Oasis

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5 janvier 2005

Le pouvoir des mots.

Le pouvoir que peuvent avoir les mots est surprenant.

Hier, j'ai écris un texte en rapport aux événements qui se déroulent en Asie du sud-est (http://arseno.canalblog.com/archives/2005/01/04/244724.html). Au courant de la journée, j'ai eu bon nombre de commentaires, sur le blog lui-même et ailleurs. C'est un texte dont je suis fier et que je crois être l'un de mes meilleurs. Content que cela arrive au début de mon "retour" à l'écriture de ce blog. Les gens me disent que ce texte leur a ouvert les yeux sur ce qui se déroule dans l'ombre de l'horreur. Les Badauds du monde a donc fait du chemin puisque de ma tête, à son écriture, il auras servis à faire comprendre la problématique dénoncer à d'autres. Merci lecteur.

Allie, une fidèle lectrice de mon blog (depuis le début, le vrai, en mai 2004) qui tiens elle-même le sien ainsi qu'un site et un forum (fille folle) à été victime du pouvoir des mots. Une participante a son forum a critiqué son manque de participation à elle (et aux autres) en rapport avec le temps des fêtes, ne se souciant pas de savoir si il se passait des choses durant les vacances, autre qu'un site internet. (Décès dans la famille en l'occurrence)

Les mots servent. Ils peuvent tués. Ils peuvent faire mal. Le dictionnaire en est rempli, à rebord. C'est plaisant. J'aime pouvoir usez de cette arme, tranchante. C'est utile. C'est gratifiant. Vive les mots!!!

  **Album du moment: Ce que ma soeur écouteras dans sa voiture lors de nos courses!!!

4 janvier 2005

Les badauds du monde!

Le monde pleure, la planète est en peine. Pas toujours, pas partout. Les évènements qui ont secoués l'Asie du sud-est au cours de la période des fêtes, ne sont pas perçus par tous de la même façon. Certains, mal informés emploient un jugement mal adapté, démontrant leur carence de connaissance dans le domaine. Peut-on leur en vouloir, de leur désintéressement? Oui et non. Plus non que oui.

L'aide humanitaire s'organise. Elle le fait comme elle le peut. Avec des routes qui manque, avec des risques de maladies, avec le danger que comporte un tel périple. Des champs condamnés à cause de la présence de mines, n'existent plus. Les mines elles, ont été portées par les vagues un peu partout. Les secours doivent donc être précédés par des équipes spécialisées dans le déminage. Si l'on en trouve une (mine), on ralentis l'avancement de l'équipe de secours, le temps de faire le nécessaire.

Pendant ce temps, qu'est-ce que trouvent les journalistes à dire? Il critique le déploiement de l'aide. Il remettent en question l'efficacité de leurs actions puisqu'ils voient (VOIENT) les gens mourir devant eux. Que font-ils, eux. Ils prennent des photos. Ils prennent des photos. Et encore des photos. Le journal montréalais La Presse faisait sa une hier (3 janvier 2005) avec une photo prise d'une hélicoptère, montrant des Sri Lankais se lançant vers l'appareil qui se pose, les bras dans les airs, le corps maigre, les yeux vitreux, la peau et les organes internes secs. Ils avaient faim, ils avaient soifs. Ils réclamaient de l'aide. Probablement que leur famille était en train de mourir, plus loin, dans les bois, où les arbres ne sont pas tombés. Sur la photo, outre ces gens, des bouteilles d'eau jonchent le sol. Ils ont étés lancé par les gens de l'hélico. Premiers éléments de l'aide nutritionnel amené. C'était une belle composition, symétrique, complète. Une photo qui vend des copies, des tonnes de copies et qui fait l'affaire du rédacteur en chef, de l'éditeur. Ces gens, ces décideurs de journaux, se replient toujours vers la grâce que leur apporte leur métier qui, peut-être, honorable, est de ramener les faits et de sensibiliser les gens à la cause. Foutaises. S'ils voudraient réellement faire en sorte que l'argent des lecteurs sorte de leurs poches non pas pour acheter des copies mais pour donner à la Croix-Rouge Internationale, ils auraient, gratuitement, placé un encart sur la page frontispice, coupant légèrement la photo, refaisant la mise en page, donnant ainsi les numéro a composer pour donner, via carte de crédit, un peu de blé, de cash, à ces pauvres gens et faisant non seulement des ventes avec la photo, mais donnant une chance à l'organisme de ramasser encore un peu plus d'argent.

On se donne des ailes, celles d'un héros. J'écoute les nouvelles et on voit un journaliste parlant avec un père qui vient de jeter sa femme dans une fausse commune. Elle est morte. Fait un gros plan sur la larme, sur la peine. Approche-toi pas trop, il pu. Vien t-en on passe à un autre. Héros, mon cul.

On se gave d'images. On se bourre le crâne avec l'horreur. On  est dans des sentiments bizarres. Je suis dans ces sentiments. Autant d'horreur, sans coupable. Autant d'horreur, sans guerre. Ce n'est pas normal. Tellement habitués à en voir, des coupables, des dictateurs et des mercenaires meneurs de pays qui décide de la vie de tous. Là, ce n'est pas ça. C'est la vieille nature, cette vieille bicoque qui a décidé de tout raser, de tout ramasser sur son passage. C'est un évènement incontrôlable. Ce n'est pas normal. Il faudrait pouvoir la maîtriser, cette nature. Il faudrait pouvoir choisir quand faire un Tsunamis. Précédent une élection américaine, par exemple, histoire de faire en sorte que l'aide humanitaire américaine ne serve pas juste aux gens qui en ont besoin.

Les badauds du monde s'enlignent pour voir le spectacle. Le freak show mondial se met en place, devant une foule qui ne sait pas le prix du billet. On ne sait pas la fin, aucun scénario n'est écris. Simplement qu'il y aura beaucoup de morts, beaucoup trop et à la fin, des photos horribles, de fantômes, qui n'existent plus, morts de faim, de soif, de peine…

Galeries de photos : http://www.cyberpresse.ca/galeries_photos/index.php?id=325&i=20, http://www.cyberpresse.ca/galeries_photos/index.php?id=327&i=11, http://www.cyberpresse.ca/galeries_photos/index.php?id=326&i=14, http://www.cyberpresse.ca/galeries_photos/index.php?id=324&i2.

::: ORGANISMES HUMANITAIRES (dons) :::

http://www.croixrouge.ca/

http://www.oxfam.qc.ca/

http://www.care.ca/care_f.asp

 Les personnes qui souhaitent faire des dons à la Croix-Rouge peuvent le faire en composant le 1-800-418-1111. Vous pouvez aussi vous rendre sur le site Internet de la Croix-Rouge canadienne.

Les personnes qui désirent obtenir des informations concernant des proches qui se trouvent dans cette région peuvent le faire à partir du site de la Croix-Rouge.

Pour faire un don à CARE Canada:1-800-267-5232 , ou sur le site Internet www.care.ca

Pour faire un don à Oxfam-Québec : 1-877-937-1614, ou sur le site Internet www.oxfam.qc.ca/

3 janvier 2005

Livre plus bière.

Soudainement j'ai eu le goût de lire. Je suis allez fouiner dans ma bibliothèque. Livre + bière. C'est le bonheur. Bivre + vière. Euh non... Livre + bière. Ou encore livre + café. Dépendamment du moment de la journée. Les Orphelins de Bouchard, c'est ce que je commence. Je vous en reparle plus tard. Sacré-moi un peu la paix que j'aille lire bordel... Surtout qu'il y a les Beatles qui se plaisent a jouer Abbey Road dans les haut-parleurs de mon système de son.

  **Disque du moment: Abbey Road - The Beatles

3 janvier 2005

La pénombre suivant la paresse

Je ne sais pas trop pourquoi, mais depuis le début de mes vacances officieuses (vendredi 17h00) je n'ai pas sorti de la maison. Faux. Je suis allez au dépanneur cherchez vin et bière pour le 1er janvier. Je ne sais pas trop pourquoi, au juste, mon envie de sortir est diminuée au pourcentage zéro. Aujourd'hui je doit allez faire quelque courses. Sans plus. Durant ma plus récente session, je n'étais pas souvent à la maison. Avec les cours, les travaux, l'impro et l'association étudiante (dont le suis le secrétaire général), il me manquais passablement de temps pour en passer un certain de qualité à la maison. Le cocooning en a donc pris pour son rhume et je crois que c'est la raison de ma paresse. Je ne vois plus le soleil. Je ne sais même pas combien il fait dehors. C'est pathétique? Peut-être que oui, peut-être que non. Ça fait juste du bien, d'enfin prendre le temps de ne presque rien faire. Hier, j'ai replacé mes bibliothèques. Mes étagères à disques compacts n'étaient pas positionnées de façon "rentables". J'ai corrigé ce problème. J'ai écouté de la musique toute la journée. Vraiment, ça fait du bien. Si vous n'avez pas la chance de le faire quelques fois et que vous tomber en vacance sans avoir rien de prévus au calendrier, faite-le, ça sauve des frais de psychologue!!! 

 

  **Album d'aujourd'hui: Californication - Red Hot Chili Peppers

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2 janvier 2005

Température

La température est quelque chose d'incontrôlable. Disons simplement que cette notion de la vie ne contient pas des barèmes que nous pouvons dirigez. En fait, pas pour moi. Peut être que vous en êtes capables, bande de chanceux de magiciens.

Aujourd'hui, ce matin, il fait froid. Cet après-midi il annonce chaud. Là, il tombe quelques flocons, qui devrais fondre et ne pas tenir le sol. Gel et dégel, c'est notre sort depuis le début de l'hiver. Amas de glace, d'ancienne neige fondu puis frigorifier par la chute de la température, ornes les bords des routes, les trottoirs et autre pavés. On glisse, on se casse la figure, on rage contre les cols bleus qui mettent de la pierre antidérapante avant la tombée du petit verglas, histoire de rendre la route ultra glissante.

Je regarde le tout dans l'ensemble, j'ai hâte à une normalisation des températures hivernales. J'ai hâte d'obtenir un atmosphère riche en flocons gras et blanc, qui tombent du sol en tourbillonnants autours des autres, pour se choir dans le gazon, sur l'asphalte et le pavé, le genre de flocon que l'on garde en main et qui est tellement imposant qu'il ne fond pas. Le genre de flocon que l'on voit dans les films de Noël, où le genre de flocon que Allie parle dans son conte pour enfant "Monsieur Nicolas". (http://lemondedallie.canalblog.com)

  **Album du moment: Blonde on Blonde - Bob Dylan

2 janvier 2005

2005

J'ai eu envie tout à l'heure de prendre le temps de penser. En premier lieu, 2005 arrive, a grand pas. Nous y sommes, maintenant. En second lieu c'est souvent l'occasion de faire des changements, gros ou petits, ou de reconsidérer certains points de sa vie. Dans mon cas, j'ai beaucoup de changements. Retour aux études, improvisation, travail à heures réduites ainsi qu'implication dans mon association étudiante occupe toutes les cases de mon horaire depuis la fin du mois d'août 2004 ce qui fait que dans mon cas, j'ai eu peu de temps pour les loisirs. Le blog en a pris un coup, l'intérêt y était moins présent tout comme le temps. 2005 arrive et j'ai le goût de reprendre cette tribune libre et gratuite qui me permettais si aisément de distribuer mon verbiage a travers la francophonie internet, désireuse de la lire ou de s'en foutre. Libre a vous de voir le retour du barreau de chaise comme un élément in ou out en ce début 2005. Libre à vous aussi, d'en lire les textes publier ici et là aux courant des semaines et des mois qui vont suivre. Ma vie est peut-être moins plate, je l'espère, je tenterais de vous dire ce que je pense de ce qui m'entoure et ce que je ressent versus ce que je vit. L'égocentrisme a son meilleur, le petage de bretelle en extra!

10 juillet 2004

Début de week "end"

Je commence mon week end aujourd'hui. Enfin, hier. Jeudi soir plutôt. Mais je met des guillemets à end, simplement parceque ce week end ci, ne sera pas vraiment du temps mort.

J'ai beaucoup de choses a faire et fait. Hier, vendredi, je posais le nouveau plancher d'un de mes amis, un peu nul en rénovation est-il. Le soir même, je travaillais de nuit a faire l'entretiens et le cirage d'un plancher de commerce. Aujourd'hui je prend ça un peu mollo, mais ce soir je sort avec des copains, bouffe et vin au rendez-vous. Demain matin, une ronde de golf est organisée, 8h50 am sur le terrain, deux heure plus tôt, je me serez lever. Finalement dimanche soir, je rejoint un autre copain sur les lieux du festival de jazz, histoire de voir le spectacle d'un peu plus près, en cette dernière journée...

Week end? Où ça le end!!!

8 juillet 2004

Debout!

Ce matin je me suis lever plus tôt un peu. Je ne sais pas trop pourquoi, mais au levé du soleil, j'était en train de prendre mon café. Je n'ai pas vraiment vu le soleil non plus, grosses averses de pluie oblige.

J'ai trouver cette image ce matin sur le web et je l'aimais bien, elle me rappellais mes ballades dans les bois durant les averses et les heures suivantes. Grosse flaque d'eau, traces de pas.

Pas grand chose a dire ce matin, je reviendrais si jamais je trouve quelque chose de mieux a raconter.

7 juillet 2004

Les mardis?

Vous êtes-vous déjà rendu compte que je n'ai jamais écris sur mon blog un mardi. Je ne sais pas trop pourquoi. Probablement que le mardi est le jour le plus nul de ma chienne de vie et que je n'ai rien de bon a raconter a son propos. Peut être que je n'ai aucune sorte d'inspiration et que mon cerveau deviens d'un flasque démentiel. Je ne sais pas, mais c'est ainsi.

Aujourd'hui: Boulot et Paint-Ball. Un de mes amis m'a innitier a cette activité, qui est pratiquement un sport, et je commence a aimé ça. Pas autant que le golf, le tennis ou le hockey, pas assez non plus, pour m'enbourbé de tout le matériel, mais juste assez pour y aller de temps à autres et ce, sur une base régulière.

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